vendredi 23 décembre 2011

« 82% des travailleurs domestiques en Guinée sont des femmes » révèle la secrétaire générale de SYNTRAD, Asmaou Bah ’’


Le Syndicat National des Travailleurs Domestiques de Guinée (SYNTRAD), pour vulgariser la convention n°189 et la recommandation n° 201 de l’organisation internationale du travail (OIT), relative au respect des droit des travailleurs et travailleuses domestiques, a tenu une conférence de presse pour expliquer les
tenants et les aboutissants.  
Pour la secrétaire générale dudit syndicat, Mme Doukouré Asmaou Bah,  les travailleurs et travailleuses domestiques sont des engagés pour accomplir toutes sortes de tâches, au service et au domicile des autres,  dans les quatre coins du monde. « Ils font la cuisine, la lessive ou le ménage, s’occupent des enfants, des personnes âgées ou handicapées. Ils peuvent être employés comme jardiniers, gardiens ou chauffeurs de maître. Pour la plupart, ce sont des femmes dont un grand nombre sont des migrants ou des enfants. Ils sont souvent exclus, de droit ou de fait, de la protection que confèrent le droit du travail et la sécurité sociale. Nombre d’entre eux se voient refuser le droit, aussi bien dans la loi que dans la pratique, de constituer un syndicat et d’y adhérer. Les mauvais traitements, l’exploitation, la violence, les abus sexuels et les violences physiques sont fréquents et demeurent généralement impunis » relate-t-elle.  
Cette réalité découle en partie, rencherit-t-elle, du fait que le travail domestique s’effectue à domicile et qu’il correspond essentiellement à des tâches que les femmes accomplissaient traditionnellement sans percevoir de rémunération.
Malheureusement, remarque la sécretaire de (SYNTRAD),  la valeure sociale et économique du travail domestique et la nécessité d’améliorer les conditions de vie et de travail de ces employés ne sont pas mieux reconnues, au plan national comme c’est le cas à l’international.
Un consultant indépendant, Ibrahima Diallo rapporte que «  Un certain nombre de pays ont mis en place ou sont en train de formuler des mesures juridiques et politiques à cette fin, témoignant des différentes manières de réglementer le travail domestique ». 
C’est y égard à toutes ces violations que l’ONU a adopté lors de sa centième session, en juin 2011 à Genève, la convention 189 et la recommandation 201 sur les travailleurs domestiques et qui reconnait de constituer un syndicat et de s’y affilier... 
Sidi Diallo

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