mercredi 21 décembre 2011

Les femmes rencontrent toujours des obstacles relatifs au renforcement de leur statut économique

Bien que la main-d’œuvre féminine ait connu une croissance régulière, les inégalités liées au sexe se sont intensifiées partout dans le monde, notamment du point de vue de la rémunération et des conditions de travail.
Les femmes rencontrent toujours des obstacles relatifs au renforcement de leur statut économique et à leur statut de chef d'entreprise. Ils englobent la discrimination au niveau de l'enseignement, de la formation, de l'embauche, de l'accès au crédit, du droit de posséder ou d'hériter d'une propriété foncière, mais aussi des rémunérations moins élevées, la promotion en faveur d'un travail égal et des responsabilités domestiques plus importantes pour les femmes.
Ceux rurales et les travailleurs immigrés sont plus particulièrement touchés par les effets du ralentissement économique; durant de telles périodes, ils sont plus exposés au chômage et souvent contraints d'assumer une charge plus importante de travail non rémunéré.
Le Programme d'action, adopté à Beijing en 1995, lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, a identifié les disparités économiques entre les hommes et les femmes comme un des 12 domaines critiques requérant une action de la part des Etats Membres, de la communauté internationale et de la société civile.
Au cours de sa quarantième session, en 1997, la Commission de la condition de la femme des Nations Unies a proposé que des actions et des initiatives plus avant soient entreprises dans le cadre de la promotion du renforcement des capacités économiques des femmes, et notamment la prise en compte d'une perspective sexospécifique en tant qu'élément central de toutes les politiques et les programmes économiques. Au sein des conclusions concertées de la session, on trouve des mesures favorables au renforcement de l'influence et de la participation des femmes à la prise de décisions dans le domaine économique, en tant que salariées, directrices, employées, responsables élues, membres d'organisations et de syndicats, productrices, responsables de ménages et consommatrices. Des mesures visant à éliminer les préjugés existants dans le système éducatif et à contrecarrer la ségrégation liée au sexe sur le marché du travail ont également été adoptées.
Depuis un temps on assiste à une prise de conscience plus importante de la nécessité d'adopter des politiques et des législations permettant de renforcer les compétences professionnelles et administratives des femmes, concernant en particulier la direction d'une entreprise. A cette fin, les gouvernements ont mis sur pied des politiques et des projets ayant recours à des réseaux locaux, nationaux et internationaux facilitant l'accès des femmes chefs d'entreprise à l'information, à la technologie, au crédit et à la formation, de même que des programmes destinés à améliorer l'éducation des femmes. Le chemin reste long mais les femmes méritent plus au XXIème.
SIDI Diallo

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