En
ma qualité d’observatrice et d’analyste avertie et comme tous les guinéens
d’ici et d’ailleurs j’affirme à haute et intelligible voix que c’est elle (femme)
qui est la victime de tous les maux dont la société guinéenne souffre pour la
plupart du temps.
Chers lectrices et lecteurs de tous les
temps et de tous les mots, faites un
tour au marché de Madina et si vous voulez allez fouillez aux confins des
marchés de l’intérieur et vous conclurez avec moi que ce sont les femmes qui
sont les habitants éternels de ces lieux à la recherche de la pitance familiale.
Je
ne suis pas entrain de faire une prestidigitation mais je vous conte la réalité
de tous les jours que la femme guinéenne vit avec le souci de savoir comment se
passeront les jours à venir.
Ainsi
pour les femmes guinéennes qui se battaient et qui continuent de se battre pour
leur émancipation et pour leur participation effective au développement de
notre pays dont elles constituent 53% de la population totale qu’elles soient urbaines
ou rurales sont aujourd’hui indignées jusqu’au dernier de leur soupir quand au
traitement qui leur ont été infligé le jour béni autrefois maudit et fatidique
aujourd’hui, ‘’le 28 septembre’’.
Le
28 septembre ou les forces vives de la nation ont pris la bonne initiative de
décréter « ville morte « dans toute l’étendu du territoire pour que
reposent en paix ceux qui sont tombés dans ce champ de la vérité et pour que
les femmes violentées et violées puissent savoir que les femmes et toutes les
composantes de la nation compatissent à leur douleur.
Les
hommes, les jeunes, les vieux, les femmes et les enfants se remémorent encore
des corps inertes de jeunes, de femmes, d’enfants et des nombreuses atrocités qu’ils ont subit dans le stade du 28 septembre le jour même
comme par fatalité ou le pays fêtait le NON
de l’ensemble des guinéens au joug colonial.
C’est
ce jour donc comme par enchantement aussi
que des guinéens et des guinéennes sortis pacifiquement pour dire NON
à la candidature de l’homme qui avait
réussit à nous berner ont été les cibles privilégiés des hommes de l’armée
guinéenne que ce même homme avait continué de chanter les louanges « l’armée
guinéenne est une armée patriotique », qui tue viole et torture des
civils de tous genres confondus de son pays la phrase devait finir de cette
façon je crois bien.
Ce
jour du 28 septembre une fois encore les réalités et les faits ont démontré la vulnérabilité
de la femme en tant qu’être biologiquement (non socialement) faible.
Aujourd’hui je demande pardon à toutes ces femmes qui ont subit cet acte dans
la mesure ou même en parler réveillerait les blessures inguérissables de ces violées,
la femme cet être de nature paisible donc non agressive avait elle des règlements
de compte avec ces hommes « patriotes » pour que leur soit infligé le
crime le plus horrible du monde ?
Violer
une femme signifie la désarmer de son honneur, piétiner sa dignité bref la tuer
« je préfère la mort qu’à ce châtiment » disait un jour une femme
aussi admettons que ce viol ait lieu au moins dans un endroit discret mais
c’est tout à fait le contraire comme vous le savez d’ailleurs c’est au stade du
28 septembre entre 14h, 15h,et 16h très parlant non qui on connait le sort de
celles qui ont été emportées par les bidasses dans leur camps, deviner :
Violences
corporelles, viols, violences sexuelles et violences verbales ont été la palme
qui attendait les femmes le jour du 28 septembre 2009 est ce cela que cette
femme première à se lever et dernière à se coucher mérite ?
est
ce cela que celle qui joue le triple rôle de productrice, de reproductrice et
de gestionnaire de la communauté mérite ? c’est une question à la quelle
l’ensemble de la population guinéenne doit méditer. Toutes les femmes par ma
voix disent plus jamais ça.
C’est
horrible nous méritons mieux que ça. je rends hommage à toutes les femmes violées à travers le monde...
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