jeudi 27 septembre 2012

Pourquoi elle est toujours et de tous les temps la victime?



En ma qualité d’observatrice et d’analyste avertie et comme tous les guinéens d’ici et d’ailleurs j’affirme à haute et intelligible voix que c’est elle (femme) qui est la victime de tous les maux dont la société guinéenne souffre pour la plupart du temps.


Chers lectrices et lecteurs de tous les temps et de tous les mots,  faites un tour au marché de Madina et si vous voulez allez fouillez aux confins des marchés de l’intérieur et vous conclurez avec moi que ce sont les femmes qui sont les habitants éternels de ces lieux à la recherche de la pitance familiale.

Je ne suis pas entrain de faire une prestidigitation mais je vous conte la réalité de tous les jours que la femme guinéenne vit avec le souci de savoir comment se passeront les jours à venir.

Ainsi pour les femmes guinéennes qui se battaient et qui continuent de se battre pour leur émancipation et pour leur participation effective au développement de notre pays dont elles constituent 53% de la population totale qu’elles soient urbaines ou rurales sont aujourd’hui indignées jusqu’au dernier de leur soupir quand au traitement qui leur ont été infligé le jour béni autrefois maudit et fatidique aujourd’hui, ‘’le 28 septembre’’.  

Le 28 septembre ou les forces vives de la nation ont pris la bonne initiative de décréter « ville morte « dans toute l’étendu du territoire pour que reposent en paix ceux qui sont tombés dans ce champ de la vérité et pour que les femmes violentées et violées puissent savoir que les femmes et toutes les composantes de la nation compatissent à leur douleur.

Les hommes, les jeunes, les vieux, les femmes et les enfants se remémorent encore des corps inertes de jeunes,  de femmes,  d’enfants et  des nombreuses atrocités qu’ils ont subit  dans le stade du 28 septembre le jour même comme par fatalité ou le pays fêtait le NON de l’ensemble des guinéens au joug colonial.

C’est ce jour donc comme par enchantement aussi  que des guinéens et des guinéennes sortis pacifiquement pour dire  NON à la candidature  de l’homme qui avait réussit à nous berner ont été les cibles privilégiés des hommes de l’armée guinéenne que ce même homme avait continué  de chanter les louanges « l’armée guinéenne est une armée patriotique »,   qui tue viole et torture des civils de tous genres confondus de son pays la phrase devait finir de cette façon je crois bien.

Ce jour du 28 septembre une fois encore les réalités et les faits ont démontré la vulnérabilité de la femme en tant qu’être biologiquement (non socialement) faible. Aujourd’hui je demande pardon à toutes ces femmes qui ont subit cet acte dans la mesure ou même en parler réveillerait les blessures inguérissables de ces violées, la femme cet être de nature paisible donc non agressive avait elle des règlements de compte avec ces hommes « patriotes » pour que leur soit infligé le crime le plus horrible du monde ?

Violer une femme signifie la désarmer de son honneur, piétiner sa dignité bref la tuer « je préfère la mort qu’à ce châtiment » disait un jour une femme aussi admettons que ce viol ait lieu au moins dans un endroit discret mais c’est tout à fait le contraire comme vous le savez d’ailleurs c’est au stade du 28 septembre entre 14h, 15h,et 16h très parlant non qui on connait le sort de celles qui ont été emportées par les bidasses dans leur camps, deviner :          
Violences corporelles, viols, violences sexuelles et violences verbales ont été la palme qui attendait les femmes le jour du 28 septembre 2009 est ce cela que cette femme première à se lever et dernière à se coucher mérite ?

est ce cela que celle qui joue le triple rôle de productrice, de reproductrice et de gestionnaire de la communauté mérite ? c’est une question à la quelle l’ensemble de la population guinéenne doit méditer. Toutes les femmes par ma voix disent plus jamais ça.
C’est horrible nous méritons mieux que ça. je rends hommage  à toutes les femmes violées à travers  le monde...


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